Pac 2014 Rallier la Pologne et la République tchèque
Les chambres d'agriculture tentent de faire adhérer leurs homologues tchèques et polonais aux positions françaises.
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Le ministère de l'Agriculture français prétend avoir rallié une vingtaine de pays à la déclaration franco-allemande sur l'avenir de la Pac après 2013.
De leur côté, les chambres d'agriculture entendent faciliter les rapprochements avec les derniers récalcitrants. Elles sont allées à la rencontre de leurs homologues en République tchèque et en Pologne, les 8 et 9 mars, avant l'Autriche et la Hongrie en mai.
« Nous nous sommes retrouvés sur le maintien du budget », a indiqué le président de l'APCA, Guy Vasseur. L'entente est fragile. Prague et Varsovie ne souhaitent pas une réduction du budget global. Si cela se produisait, les deux pays choisiraient d'utiliser la Pac comme variable d'ajustement, leur retour budgétaire étant plus important avec la politique régionale.
Rapprochement des aides à la moyenne européenne
La future répartition des aides entre Etats membres est un point dur des positions tchèques et polonaises.
« Ils ont compris que tout affaiblissement du premier pilier contrecarrerait le rapprochement des aides à la moyenne européenne, comme ils le souhaitent », a expliqué Guy Vasseur.
L'APCA n'est pas opposée à ce rapprochement, s'il se fonde sur la comparaison des coûts de production et du pouvoir d'achat dans chacun des pays. « Nous sommes tombés d'accord », a-t-il assuré. Derrière, c'est l'abandon des références historiques qui est visé.
Autre point partagé par les chambres d'agriculture des trois pays : la simplification du premier pilier. Craignant que son verdissement n'aille dans le sens contraire, elles se sont entendues pour que seuls les engagements actuels des agriculteurs pour préserver les ressources naturelles et la biodiversité (pièges à nitrates, lutte contre l'érosion des sols...) soient compensés par les paiements du premier pilier.
Pour Guy Vasseur, cette position constitue une ouverture car les gouvernements tchèque et polonais s'opposent aujourd'hui aux aides « vertes » dans le premier pilier.
Aides plafonnéesLa République tchèque est hostile à tout plafonnement des aides. L'APCA n'en fait pas un point de blocage si un accord est trouvé sur le budget, la simplification, le verdissement et la régulation des marchés. |
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